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26/01/2023   Thierry Marx (Umih) : « L'heure n'est plus au rapport sacrificiel au travail »

Thierry Marx répond à l'Echo Touristique

Son élection a surpris : en octobre dernier, Thierry Marx est devenu le nouveau président de l'Umih, remportant plus de 70% des suffrages. L'Echo touristique l'a rencontré pour évoquer les premiers mois de ce mandat de quatre ans ainsi que sa feuille de route.

Thierry Marx, président de l'Umih ? On ne l'aurait pas imaginé. « Moi non plus !, lance-t-il. Ca s'est fait très vite. »

C'est aux prémices de la crise du Covid qu'il fait plus ample connaissance avec le syndicat patronal. En matière de crise sanitaire, il a une petite longueur d'avance : il travaille pour un groupe asiatique et a aussi vécu le Sras à Hong Kong, en 2002. Il participe alors à l'élaboration des protocoles sanitaires qui seront déployés dans le secteur. « C'est à ce moment que j'ai fait connaissance de l'Umih, au-delà de ce que j'avais vécu avec André Daguin (l'un des anciens président de l'Umih, Ndlr) quand j'étais jeune cuisinier, raconte Thierry Marx. André Daguin, c'était un symbole fort de l'artisan cuisinier et de la ruralité qui défend ses couleurs, j'avais été très admiratif de ça. Et puis un jour quelqu'un m'a dit ‘pourquoi tu ne te présentes pas ?‘. Je me suis dit, oui, pourquoi pas. »
Trois piliers : communication, social et environnement

Connu pour sa vision particulière de l'entrepreneuriat ou du management, exposée au fil de nombreux ouvrages, le nouveau président Marx ne craint-il pas de voir ses convictions se heurter à certaines réalités, politiques, notamment ? « Quand vous êtes innovant, vous dérangez des cercles. C'est normal, parce qu'ils ont été établis par d'autres, autrement, et qu'ils sont parfaitement légitimes”, analyse-t-il. « 70% des voix, cela montre qu'il y avait une attente de changement sur ces sujets, une attente de visibilité aussi. Je suis convaincu que l'Umih fait un travail de fond qu'il ne savait pas forcément mettre en lumière. » Thierry Marx compte donc désormais dérouler son programme de campagne, axé sur trois piliers : la communication, le social et l'environnemental. « Je crois qu'un syndicat doit être force de proposition, poursuit-il. Force de contestation quand c'est nécessaire, mais globalement force de proposition (…) Nous devons mettre en mouvement un certain nombre d'idées qui peuvent faciliter la vie de nos entreprises pour qu'elles soient plus performantes, plus accueillantes, y compris pour nos collaborateurs… »
Des combats à mener avec le GNI-GHR

Les débuts n'auront visiblement pas été de tout repos. Elu en octobre dernier, prenant ainsi la suite de Roland Héguy, Thierry Marx a attaqué ce mandat de quatre ans pied au plancher, avec le Salon EquipHotel, bientôt suivi du congrès de l'Umih. Premier coup de tonnerre : mi-novembre, lors de son congrès, le GNI annonce son rapprochement avec deux autres syndicats pour former le groupement des hôtelleries et restaurations (GHR). Envolée, l'idée un temps évoquée par son prédécesseur de faire fusionner l'Umih et le GNI. Le chef Marx ne cachera pas son irritation, refusant tout « mariage forcé ». La « maison commune » existe déjà et « s'appelle l'Umih », martèle-t-il alors.

Depuis, l'eau semble avoir coulé sous les ponts. « L'Umih et le GNI ont des combats à mener ensemble, nous explique Thierry Marx. Après, les mariages se font ou ne se font pas. De toute façon, aujourd'hui, nous ne sommes plus à une époque où quand on se mariait, l'un ou l'autre perdait son identité. » « Il faut du temps, plaide-t-il. Mais du temps réel, pas du temps digital ou médiatique. Le temps médiatique nous plombe souvent et il empêche la réflexion. Pour être dans les médias, il faudrait annoncer un mariage et dire qu'on sera plus fort ensemble. Je pense qu'on peut être plus forts à deux, avoir des réflexions à deux et se rassembler sur l'essentiel. Et puis après, laissons les choses évoluer et l'amitié se solidifier. »

Les dossiers sur la table

Bref, le « sujet est prématuré ». Ce ne sont en revanche pas les dossiers brûlants qui manquent. La crise énergétique en est un, la flambée des coûts de l'énergie impactant durement le secteur. « Nous menons les combats pour qu'il n'y ait pas d'hécatombe, mais ça a été d'une brutalité absolue. (…) Nous sommes face à des fournisseurs d'énergie qui se comportent comme des racketteurs. Quand vous menacez quelqu'un avec un vocabulaire précis, en disant « ou vous payez ou on vous ferme l'électricité et le gaz », vous empêchez quelqu'un de travailler et de se développer. Donc vous le rayez de la carte. » « Nous avons obtenu un certain nombre de choses et il y a désormais un plafonnement pour les TPE, poursuit Thierry Marx. Mais 280 euros le MWH, reconnaissons vous et moi que ce ne sont pas les soldes. C'est quand même trois fois le prix ! » Et de regretter que les PME ne puissent pas bénéficier du même traitement.

Autre chantier maintes fois évoqué : l'attractivité du secteur. En dépit de le revalorisation de la grille salariale (de 5,5%, en moyenne), la situation n'a pas évolué, et le personnel manque toujours à l'appel. Preuve à ses yeux que la crise des vocations ne se résume pas à la seule question de la rémunération. « Est-ce qu'aujourd'hui on veut avoir un rapport sacrificiel au travail ? Non. Est-ce que je dois trouver de nouvelles formes de planification du travail ? Oui », répète-t-il. Former – un point crucial – réfléchir à de nouvelles conditions de travail, faire évoluer les modèles de contrat, voire les conventions collectives, lui semblent donc indispensables.
Des idées à faire remonter… jusqu'à Paris

« Est-ce que je regarde aujourd'hui la société comme elle était au XXe siècle ou comme elle est aujourd'hui ? Si je continue à la regarder comme au XXe siècle je continue avec ce que nous propose le régalien, en termes de contrat de travail. Ou alors je regarde la société au XXIe siècle, je m'assois autour d'une table avec le régalien, avec les syndicats professionnels pour demander s'il n'est pas temps de réfléchir et de reprendre nos vies en main. » Et de citer notamment en exemple l'Umih Corse, qui a fait des essais sur de nouveaux types de contrat de travail pour les saisonniers. Les retours du terrain, Thierry Marx entend bien capitaliser dessus. « Ce sont de petits laboratoires d'essais d'idées qui peuvent fonctionner à l'échelle d'un département ou d'une région et qui peuvent peut-être, rapportées à Paris, avoir une diffusion à l'échelle nationale », souligne Thierry Marx. « Les professionnels du secteur sont au contact des problèmes du terrain et mettent des choses en place, et bien souvent, le problème c'est que ça ne remonte pas jusqu'à Paris. » Pendant son mandat à la tête de l'Umih, Thierry Marx prévoit donc de multiplier les déplacements en région pour aller à la rencontre des adhérents et capitaliser sur ces retours d'expérience. Il sera notamment à Agen, le 6 février prochain.

AUTRES ACTUALITÉS

10 réponses sur 78 fiches trouvées, Pages : [1] 2 3 4 5 6 7 8

23/04/2024   Rendez votre établissement plus accessible

Partagez les informations indispensables aux déplacements des personnes en situation de handicap.

L'État met à disposition du public des informations sur le niveau d'accessibilité des ERP : stationnement, entrée, circulations intérieures, etc.. via le site ACCESLIBRE qu'il appartient à chacun de compléter !

16/04/2024   Digitalisez vous avec notre partenaire !

Session d'information - 23 AVRIL 2024 - sur inscription

L'UMIH 35 et son partenaire les Halles Metro vous invitent à découvrir gratuitement les solutions digitales proposées par ce dernier durant une session d'information- Mardi 23 avril 2024
Inscrivez vous vite, nombre de places limité !

08/04/2024   L'ESSENTIEL - NOUS CHRD - N°15

NOUS CHRD s'adresse aux chefs d'entreprises du secteur et a l'ambition de leur apporter les informations dont ils ont besoin dans l'exercice de leur métier et le développement de leur affaire.

NOUS CHRD s'adresse aux chefs d'entreprises du secteur et a l'ambition de leur apporter les informations dont ils ont besoin dans l'exercice de leur métier et le développement de leur affaire.

En même temps qu'il est un magazine professionnel généraliste, il comporte des pages dédiées à l'expression de l'UMIH nationale et des fédérations départementales ainsi que régionales.

NOUS CHRD est donc à la fois un outil de gestion et un outil militant contribuant à fédérer les professionnels dans les combats que l'UMIH mène pour eux.

20/03/2024   « Non fait maison » : l'Umih appelle à la rédaction d’un nouveau texte

La CGAD qui représente l'ensemble des artisans des métiers de bouche (boulangers, charcutiers, traiteurs, pâtissiers, bouchers, …) ainsi que le GHR et l'UMIH qui représentent spécifiquement les restaurateurs ont exprimé leur satisfaction après le retrait de la proposition de loi visant à imposer la mention « non fait maison » sur les cartes, menus, … des établissements ayant une activité de restauration.

Cette proposition, qui devait être débattue au sein de la Commission des affaires économiques de l'Assemblée Nationale le 20 mars puis dans l'hémicycle à partir du 25 mars, a été retirée au profit de l'engagement d'un dialogue constructif entre les parlementaires, le gouvernement et les professionnels.

Cet abandon ouvre la voie à des propositions plus adaptées et constructives, favorisant la transparence, tout en respectant la complexité de nos métiers.

Nous défendons la qualité et la transparence pour les consommateurs pour toute la filière de la restauration hors domicile, mais nous refusons de faire apparaitre une mention négative sur nos cartes ou tout autre support !

La proposition de loi initiale soulevait des inquiétudes dont la stigmatisation des plats, des produits et des établissements, une classification injuste de plats traditionnels, ainsi que des répercussions économiques sévères pour un secteur déjà en difficulté.

En réponse, nos professions travaillent depuis plusieurs mois ensemble pour élaborer des propositions alternatives visant à renforcer la confiance des consommateurs sans nuire à la réputation et à la viabilité économique des établissements.

Parmi ces initiatives, nous proposons la mise en place d'un système d'affichage spécifique, obligatoire et harmonisé, permettant aux consommateurs d'identifier clairement les plats « fait maison » de ceux non fait-maison, à partir de produits industriels.

Cette approche positive et transparente garantira une reconnaissance méritée du savoir-faire des professionnels, tout en informant les consommateurs de manière claire et directe.

Dans cet esprit, nous continuerons le travail et le dialogue constructif avec les parlementaires et le gouvernement.

Pour Thierry Marx, président confédéral de l'UMIH : « Je comprends parfaitement les préoccupations soulevées par les parlementaires et leur combat contre la malbouffe, cette lutte a mon soutien inconditionnel ! Cependant il est crucial que toute évolution législative et réglementaire tienne compte des réalités de nos métiers. C'est pourquoi nous restons ouverts et engagés en faveur d'un texte positif. » Franck Chaumes, président de la branche restauration de l'UMIH ajoute : « L'abandon de cette proposition de loi ne signifie pas une opposition à la transparence ou à la qualité, bien au contraire : il s'agit d'un appel pour une approche collective, pour atteindre ces objectifs partagés. »

08/03/2024   Décret : Origine des viandes utilisées dans des préparations de viandes

Depuis le 7 mars 2024 un décret impose d'indiquer l'origine des viandes bovines, porcines, ovines et de volailles utilisées en tant qu'ingrédients dans les préparations de viande et de produits à base de viande proposés dans les établissements de restauration, sur place ou à emporter.

Cette obligation concerne tout autant les restaurants et cantines traditionnels que les établissements proposant des plats à emporter ou à livrer, notamment les "dark kitchens".

Elle s'applique aux "viandes achetées déjà préparées ou cuisinées" issues des espèces bovine, porcine, ovine et de volailles.

07/03/2024   L'ESSENTIEL - NOUS CHRD - N°14

NOUS CHRD s'adresse aux chefs d'entreprises du secteur et a l'ambition de leur apporter les informations dont ils ont besoin dans l'exercice de leur métier et le développement de leur affaire.

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01/03/2024   L'UMIH et l'ADEME unissent leurs forces pour accélérer la transition écologique dans le secteur de l'hôtellerie-res

Le 28 février, Thierry Marx, président confédéral de l’UMIH (Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie et Sylvain Waserman, président de l’ADEME (Agence de la transition écologique) ont signé une convention inédite visant à renforcer leur collaboration dans le domaine de la transition écologique.

Thierry Marx souligne les enjeux majeurs auxquels sont confrontés les adhérents de l'UMIH en termes de transition écologique : "Améliorer notre impact sur l'environnement et la performance énergétique des établissements tout en maintenant la qualité de service et de confort pour nos clients est notre premier défi. Nous devons également veiller à améliorer la qualité de vie au travail pour nos collaborateurs et renforcer la responsabilité sociétale de nos entreprises. Le monde actuel nécessite une plus grande sobriété énergétique et une meilleure gestion des ressources. Grâce à l'expertise et aux outils de l'ADEME, nos adhérents pourront progresser dans leur démarche environnementale et renforcer la performance de leur entreprise."

Initiée en Nouvelle Aquitaine, cette collaboration nationale avec l'ADEME est un choix stratégique pour l'UMIH. En effet, même si depuis plusieurs années déjà, l'ADEME apporte son expertise technique aux initiatives des UMIH dans nos départements et régions, cette convention marque une étape importante dans la promotion d'une hôtellerie-restauration plus respectueuse de l'environnement et s'inscrit dans une dynamique de transformation durable du secteur.

Cette convention porte sur trois axes principaux :
- Accompagner les entreprises HCR dans la réalisation de diagnostics environnementaux dans le cadre du Fonds tourisme durable
- Appel à projets « Hôtel du futur » pour améliorer l'efficacité énergétique, la gestion de l'eau et le déploiement d'énergies renouvelables
- Lutter contre le gaspillage alimentaire en travaillant sur Gestion des invendus, guides bonnes pratiques professionnelles, solutions digitales

20/02/2024   Gîtes de France® et l’UMIH signent un partenariat en faveur du tourisme rural

Le réseau Gîtes de France®, spécialiste de l'hébergement chez et par l'habitant, et l'UMIH, Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie annoncent la signature en décembre dernier d'un partenariat d'envergure, qui vise à favoriser et développer le tourisme rural et créer des synergies favorables aux activités des deux entités. Ce protocole entre les deux organisations va faciliter la mise en place d'actions communes pour mettre en lumière les territoires ruraux et leur richesse.

Une force commune : le maillage territorial
Le réseau Gîtes de France®, qui représente aujourd'hui 42 000 propriétaires et plus de 550 collaborateurs, répartis dans 92 agences départementales, connait depuis plusieurs années une forte croissance. Ce dynamisme bénéficie directement à l'économie locale, grâce à la taxe de séjour collectée sur chacune des locations et reversée aux collectivités. C'est ainsi que Gîtes de France® a reversé en 2023 plus de 24,3 millions d'Euros aux communes françaises au titre de la taxe de séjour, un résultat en progression de 13,5%. A travers son maillage territorial fort, le réseau participe au dynamisme du tourisme en France et contribue à son développement. L'UMIH est présente et active, quant à elle, sur l'ensemble du territoire avec plus de 35'000 entreprises de l'hôtellerie, la restauration, des bars, cafés, brasseries, du monde de la nuit, des professions saisonnières, ainsi que des traiteurs, 2 000 élus et 400 collaborateurs répartis dans 106 fédérations départementales. « Faire connaître nos régions, valoriser nos communes, montrer la richesse des acteurs ancrés sur leur territoire font partie de nos missions depuis près de 70 ans. Nous sommes heureux aujourd'hui de tisser ce partenariat qui devrait permettre de faire émerger partout en France de nouvelles formes de visibilité. La défense d'un tourisme local reste notre priorité. » précise Sylvie Pellegrin, présidente de la Fédération Nationale Gîtes de France. « L'UMIH est présente et active dans tous les départements français. Cette proximité géographique et ce maillage territorial nous permettent une connaissance fine du terrain.

Ce partenariat avec un acteur touristique reconnu accentue notre engagement et notre action au service de tous les territoires. Les enjeux autour du slow-tourisme notamment sont un des axes du partenariat » précise Thierry Marx, président confédéral de l'UMIH.
Les deux entités ont prévu de se rencontrer régulièrement pour faire le point sur les projets communs, tant au niveau national que local. Les synergies des deux organisations vont permettre de déployer de nombreuses actions en faveur de la ruralité.

À propos de Gîtes de France®
Créée en 1955, la Fédération Nationale des Gîtes de France® est un acteur de référence en Europe de l'accueil chez et par l'habitant, 42000 propriétaires ouvrent les portes de leurs demeures et proposent plus de 55 000 hébergements (gîtes, chambres d'hôtes, gîtes de groupe, gîtes d'enfants, gîtes d'étapes, campings & chalets) dans toute la France.
Toutes les offres de location sont disponibles sur www.gites-de-france.com

A propos de l'UMIH : L'Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie (UMIH) est l'organisation professionnelle N°1 du secteur de l'hôtellerie-restauration. Avec ses syndicats associés, l'UMIH représente 71 % des entreprises adhérentes à une organisation professionnelle. Depuis 70 ans, la confédération représente, défend et promeut les professionnels indépendants de l'hôtellerie, de la restauration, des bars, cafés, brasseries, du monde de la nuit, des professions saisonnières, ainsi que des traiteurs dans toutes les régions et départements de France (métropole et outre-mer). L'UMIH est présente et active sur tout le territoire avec plus de 2 000 élus et 400 collaborateurs répartis dans 106 fédérations départementales (outre-mer inclus). A propos de notre secteur : Le secteur CHRD* est un acteur clé de l'économie française, représentant 229 000 entreprises, 84 milliards d'euros de chiffre d'affaires et employant plus d'1,1 million d'actifs dont 18 % ont moins de 25 ans. Chaque année, 100 000 jeunes sont formés à nos métiers.

15/02/2024   Energie : l'Umih demande une réunion d'urgence

Catherine Quérard, présidente du GHR et Thierry Marx, président de l’UMH viennent d’écrire au ministre de l’Économie afin de lui demander d’organiser dans les meilleurs délais, une réunion au cours de laquelle leurs organisations professionnelles pourront, sous son égide, convenir avec les principaux fournisseurs et distributeurs d’énergie des modalités de renégociation des contrats ayant des tarifs « hors sol » mettant en péril la viabilité de leurs adhérents.

Les deux présidents, eux-mêmes à la tête de plusieurs restaurants à Nantes et Paris, et sous le coup de contrats en électricité à des tarifs exorbitants, expliquent, chiffres à l'appui, la situation financière intenable à laquelle sont confrontés les professionnels de l'hôtellerie-restauration.

Selon une enquête menée par les 2 principales organisations du secteur de l'hôtellerie restauration fin janvier 2024, plus de la moitié des professionnels (59 %) restent tenus par des contrats d'approvisionnement en énergie à des prix extrêmement élevés, c'est-à-dire supérieurs à 180 € le MWh alors que le prix du MWh a diminué depuis la fin 2022 et qu'il se situe à moins de la moitié de ce prix.
10 à 15% des professionnels seraient même liés par des contrats avec des tarifs dépassant les 350 € le MWh.
Le coût de l'énergie continue ainsi de représenter une part importante du chiffre d'affaires des professionnels de l'hôtellerie-restauration. La moyenne du pourcentage de chiffre d'affaires consacré à l'achat d'électricité est de 3,8 % dans le secteur.
Pour le GHR et l'UMIH, « ces contrats sont très dangereux car ils pèsent sur la rentabilité des entreprises à tel point que certaines sont désormais dans l'incapacité de faire face à leurs charges d'exploitation et au remboursement de leurs dettes » et de citer le « chiffre des défaillances d'entreprises dans le secteur a augmenté de 44,6 % entre 2022 et 2023 selon la Banque de France ».

« Face à cette augmentation vertigineuse des prix de l'énergie, mais aussi des matières premières et des frais de personnel, les professionnels ne sont pas restés inactifs » explique Thierry Marx.
« Ils essaient d'ajuster leur prix. Mais, les augmentations ne peuvent être la seule réponse d'autant qu'elles se heurtent à un pouvoir d'achat des français qui se contracte depuis des mois ». D'ailleurs, la restauration enregistre une baisse d'activité de l'ordre de 3 % depuis novembre 2023 selon Food Service vision.

« Ils tentent aussi de renégocier leur contrat en approvisionnement. Mais peu y parviennent, poursuit Catherine Quérard. Les chiffres de l'enquête sont à ce titre édifiants. Seulement 53 % des professionnels ont pu renégocier les termes de leur contrat avant leur arrivée à échéance. Ils sont seulement 32 % d'entre eux à être satisfaits de l'issue de la négociation.
« La renégociation de son contrat de fourniture en électricité par un professionnel est une opération perdue d'avance tant le rapport de force entre les parties est disproportionné. Que peut faire un petit restaurateur de province face à EDF, Engie ou Total Energie », interrogent les 2 organisations.
« La renégociation s'impose mais elle exige pour être efficace, le soutien du ministre et l'accompagnement de nos syndicats. Il est nécessaire de réactualiser la charte signée par les principaux fournisseurs en octobre 2022, pour embarquer tous les intervenants du secteur de l'énergie et leur demander de mettre en place un vrai mécanisme de renégociation des contrats en cours, avec des résiliations sans frais. »

« Nous sommes prêts et demandons au gouvernement de nous aider. C'est dans l'intérêt de tous y compris des distributeurs s'ils veulent conserver leurs clients aujourd'hui menacés de disparition » conclu Thierry Marx.

30/01/2024   L'ESSENTIEL - NOUS CHRD - N°13

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