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Son élection a surpris : en octobre dernier, Thierry Marx est devenu le nouveau président de l'Umih, remportant plus de 70% des suffrages. L'Echo touristique l'a rencontré pour évoquer les premiers mois de ce mandat de quatre ans ainsi que sa feuille de route.
Thierry Marx, président de l'Umih ? On ne l'aurait pas imaginé. « Moi non plus !, lance-t-il. Ca s'est fait très vite. »
C'est aux prémices de la crise du Covid qu'il fait plus ample connaissance avec le syndicat patronal. En matière de crise sanitaire, il a une petite longueur d'avance : il travaille pour un groupe asiatique et a aussi vécu le Sras à Hong Kong, en 2002. Il participe alors à l'élaboration des protocoles sanitaires qui seront déployés dans le secteur. « C'est à ce moment que j'ai fait connaissance de l'Umih, au-delà de ce que j'avais vécu avec André Daguin (l'un des anciens président de l'Umih, Ndlr) quand j'étais jeune cuisinier, raconte Thierry Marx. André Daguin, c'était un symbole fort de l'artisan cuisinier et de la ruralité qui défend ses couleurs, j'avais été très admiratif de ça. Et puis un jour quelqu'un m'a dit ‘pourquoi tu ne te présentes pas ?‘. Je me suis dit, oui, pourquoi pas. »
Trois piliers : communication, social et environnement
Connu pour sa vision particulière de l'entrepreneuriat ou du management, exposée au fil de nombreux ouvrages, le nouveau président Marx ne craint-il pas de voir ses convictions se heurter à certaines réalités, politiques, notamment ? « Quand vous êtes innovant, vous dérangez des cercles. C'est normal, parce qu'ils ont été établis par d'autres, autrement, et qu'ils sont parfaitement légitimes”, analyse-t-il. « 70% des voix, cela montre qu'il y avait une attente de changement sur ces sujets, une attente de visibilité aussi. Je suis convaincu que l'Umih fait un travail de fond qu'il ne savait pas forcément mettre en lumière. » Thierry Marx compte donc désormais dérouler son programme de campagne, axé sur trois piliers : la communication, le social et l'environnemental. « Je crois qu'un syndicat doit être force de proposition, poursuit-il. Force de contestation quand c'est nécessaire, mais globalement force de proposition (Â…) Nous devons mettre en mouvement un certain nombre d'idées qui peuvent faciliter la vie de nos entreprises pour qu'elles soient plus performantes, plus accueillantes, y compris pour nos collaborateursÂ… »
Des combats à mener avec le GNI-GHR
Les débuts n'auront visiblement pas été de tout repos. Elu en octobre dernier, prenant ainsi la suite de Roland Héguy, Thierry Marx a attaqué ce mandat de quatre ans pied au plancher, avec le Salon EquipHotel, bientôt suivi du congrès de l'Umih. Premier coup de tonnerre : mi-novembre, lors de son congrès, le GNI annonce son rapprochement avec deux autres syndicats pour former le groupement des hôtelleries et restaurations (GHR). Envolée, l'idée un temps évoquée par son prédécesseur de faire fusionner l'Umih et le GNI. Le chef Marx ne cachera pas son irritation, refusant tout « mariage forcé ». La « maison commune » existe déjà et « s'appelle l'Umih », martèle-t-il alors.
Depuis, l'eau semble avoir coulé sous les ponts. « L'Umih et le GNI ont des combats à mener ensemble, nous explique Thierry Marx. Après, les mariages se font ou ne se font pas. De toute façon, aujourd'hui, nous ne sommes plus à une époque où quand on se mariait, l'un ou l'autre perdait son identité. » « Il faut du temps, plaide-t-il. Mais du temps réel, pas du temps digital ou médiatique. Le temps médiatique nous plombe souvent et il empêche la réflexion. Pour être dans les médias, il faudrait annoncer un mariage et dire qu'on sera plus fort ensemble. Je pense qu'on peut être plus forts à deux, avoir des réflexions à deux et se rassembler sur l'essentiel. Et puis après, laissons les choses évoluer et l'amitié se solidifier. »
Les dossiers sur la table
Bref, le « sujet est prématuré ». Ce ne sont en revanche pas les dossiers brûlants qui manquent. La crise énergétique en est un, la flambée des coûts de l'énergie impactant durement le secteur. « Nous menons les combats pour qu'il n'y ait pas d'hécatombe, mais ça a été d'une brutalité absolue. (Â…) Nous sommes face à des fournisseurs d'énergie qui se comportent comme des racketteurs. Quand vous menacez quelqu'un avec un vocabulaire précis, en disant « ou vous payez ou on vous ferme l'électricité et le gaz », vous empêchez quelqu'un de travailler et de se développer. Donc vous le rayez de la carte. » « Nous avons obtenu un certain nombre de choses et il y a désormais un plafonnement pour les TPE, poursuit Thierry Marx. Mais 280 euros le MWH, reconnaissons vous et moi que ce ne sont pas les soldes. C'est quand même trois fois le prix ! » Et de regretter que les PME ne puissent pas bénéficier du même traitement.
Autre chantier maintes fois évoqué : l'attractivité du secteur. En dépit de le revalorisation de la grille salariale (de 5,5%, en moyenne), la situation n'a pas évolué, et le personnel manque toujours à l'appel. Preuve à ses yeux que la crise des vocations ne se résume pas à la seule question de la rémunération. « Est-ce qu'aujourd'hui on veut avoir un rapport sacrificiel au travail ? Non. Est-ce que je dois trouver de nouvelles formes de planification du travail ? Oui », répète-t-il. Former – un point crucial – réfléchir à de nouvelles conditions de travail, faire évoluer les modèles de contrat, voire les conventions collectives, lui semblent donc indispensables.
Des idées à faire remonterÂ… jusqu'à Paris
« Est-ce que je regarde aujourd'hui la société comme elle était au XXe siècle ou comme elle est aujourd'hui ? Si je continue à la regarder comme au XXe siècle je continue avec ce que nous propose le régalien, en termes de contrat de travail. Ou alors je regarde la société au XXIe siècle, je m'assois autour d'une table avec le régalien, avec les syndicats professionnels pour demander s'il n'est pas temps de réfléchir et de reprendre nos vies en main. » Et de citer notamment en exemple l'Umih Corse, qui a fait des essais sur de nouveaux types de contrat de travail pour les saisonniers. Les retours du terrain, Thierry Marx entend bien capitaliser dessus. « Ce sont de petits laboratoires d'essais d'idées qui peuvent fonctionner à l'échelle d'un département ou d'une région et qui peuvent peut-être, rapportées à Paris, avoir une diffusion à l'échelle nationale », souligne Thierry Marx. « Les professionnels du secteur sont au contact des problèmes du terrain et mettent des choses en place, et bien souvent, le problème c'est que ça ne remonte pas jusqu'à Paris. » Pendant son mandat à la tête de l'Umih, Thierry Marx prévoit donc de multiplier les déplacements en région pour aller à la rencontre des adhérents et capitaliser sur ces retours d'expérience. Il sera notamment à Agen, le 6 février prochain.
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Suite aux annonces de la réforme du titre restaurant par Véronique Louwagie, ministre déléguée aux commerces, à l'artisanat, aux TPE/PME et à l'ESS et dorénavant de la grande distribution, l' Umih dénonce des annonces en trompe-l'œil et un détournement pur et simple de l'objet social du titre-restaurant.
Sous couvert de modernisation, la réforme du titre-restaurant, menace directement des dizaines de milliers d'établissements de restauration commerciale.
Tout alimentaire : un cadeau pour la grande distribution, un poison pour les restaurateurs.
La pérennisation de l'utilisation du titre restaurant au « tout alimentaire » signifie un abandon pur et simple des restaurateurs au profit de la grande distribution. En effet, ce qui devait être une mesure transitoire devient un dispositif permanent, totalement déconnecté de la vocation initiale : permettre au salarié de financer son repas à l'extérieur quand l'entreprise ne propose pas de restaurant d'entreprise
Le résultat est sans appel : près de 900 millions d'euros de chiffre d'affaires annuels siphonnés au profit de la grande distribution. En deux ans, celle-ci a gagné 10 points de parts de marché sur le dos des restaurateurs, qui en ont perdu plus de 9.
De plus, la mesure représente, un manque à gagner considérable pour les finances publiques, compte tenu de la différence de taux de TVA entre les achats en GMS (5,5 %) et en restauration (10 %).
Double plafond abandonné : un revirement incompréhensible
Pour l'Umih, l'abandon du double plafond, pourtant testé et approuvé après la crise COVID, est un revirement incompréhensible de la part du Gouvernement.
Cette mesure était la seule véritablement protectrice de l'objet social du titre-restaurant et des commerces de proximité.
Son rejet renforce la concurrence déloyale entre un repas préparé et un panier de courses.
Pourquoi ce revirement de la ministre Louwagie, qui jugeait récemment la mesure « très sérieuse », pour désormais la qualifier « d'usine à gaz » ? Ce retournement de position est inadmissible pour des dizaines de milliers de TPE / PME.
Une réforme qui perd son cap :
Sur les autres mesures annoncées, l'UMIH salue la fin du format papier et l'interdiction des pratiques commerciales opaques des émetteurs (RFA). Mais ces avancées sont balayées par l'essentiel : la dénaturation complète du dispositif.
Pire, le gouvernement envisage désormais de supprimer la CNTR et de confier aux émetteurs eux-mêmes le contrôle des usages.
Peut-on confier à un opérateur économique le soin de sanctionner ses propres clients ?
L'UMIH exige un sursaut :
Un projet de loi est annoncé pour le 4e trimestre 2025, l'Umih poursuit sa mobilisation pour un sursaut général pour préserver ce qui fait la force du titre-restaurant : sa mission sociale et économique au service du déjeuner des salariés et de la vitalité de la restauration française et pas un énième levier de croissance pour la grande distribution.
Pour Franck Chaumes et Thierry Marx « Le titre-restaurant ne peut devenir un outil de consommation indistinct, vidé de son sens et instrumentalisé pour des objectifs éloignés de sa vocation d'origine » et de poursuivre « si le gouvernement maintient sa position, on s'achemine vers l'un des plus grands plan social de l'histoire de la restauration, en effet chaque jour, ce sont 23 entreprises de notre secteur qui sont déclarées en défaillance, souvent les plus petites et en ruralité. Cette réforme va aggraver et amplifier cette situation. »
Le Gip Cafés Cultures assure la gestion de deux fonds dédiés au soutien à l'emploi artistique dans les lieux de proximité (cafés, associations d'animation de quartier ou village, de parents d'élèves, commerces, etc.). Ils contribuent à encourager et pérenniser l'emploi des artistes et techniciens du spectacle vivant dans ces espaces de vie essentiels à la dynamique culturelle de nos territoires.
[ Inscrivez vous vite : contact@umih35.com ]
Cette liste, publiée le 21 mai 2025, demeure imparfaite puisque les métiers de serveur et de chef cuisinier pour la région Bretagne n'y figurent pas.
Cette reconnaissance permet cependant de :
* Simplifier les démarches administratives (par ex. possibilité de régularisation de travailleurs étrangers assumant depuis 3 ans en France un emploi sur un métier en tension et dispense, pour un métier en tension, d'obligation de publication pendant 3 semaines à France Travail d'une offre d'emploi restée vacante pour faire une demande d'une autorisation de travail)
* Optimiser les politiques de l'emploi et de la formation dans notre secteur (par ex. attribution d'une rémunération de fin de formation, par France Travail, quand les ARE sont épuisées, pour finir la formation visant un métier en tension ou, bien encore, aides spécifiques de certains Conseils régionaux à destination des demandeurs d'emploi se formant sur un métier en tension)
À l'issue de cette rencontre, un cocktail vous sera proposé, toujours en présence de Thierry Marx.
Vous pourrez découvrir notre village des partenaires : AMB, Akto, Alliance des Energies, Agefice, Café Richard, Cookorico, Creag Retail, Digital Restaurateur, Food Intérim, France Boisson, France Travail, GIP Café Culture, Klésia, Ouest Boisson, RESO, Sacem, SF Accessibilité, Tempeos, UAIR, Umih Formation.
Profitez également d'une visite exclusive du Roazhon Park. Explorez les coulisses du stade : gradins, pelouse, vestiaires, salle de presse, et la Galerie des Légendes (places limitées, inscriptions obligatoires lors de votre arrivée).
Inscription obligatoire par mail : contact@umih35.com
Vous avez la possibilité de venir accompagnés (conjoint/e, salarié/e, associé/e ...) !
Pour pallier à vos besoins en recrutement, Umih Formation vous propose des barmans en contrat de professionnalisation pour une durée de 6 mois (TFP BARMAN inscrit au RNCP 31330)
L'événement se tiendra de nouveau en plein cœur de l'Avenue Janvier, entièrement privatisée pour l'occasion.
Sur place, stand pour se rafraîchir, animations, fanfare... pour une après midi de folie.
Étudiants en école hôtelière, professionnels de la restauration et grand public, préparez-vous à relever le défi lors d'un après-midi convivial et sportif.
Nous sommes fiers d'être partenaires de la Course des serveuses et garçons de café by cookorico.com !
Les inscriptions sont ouvertes, alors ne tardez plus : rejoignez l'aventure dès maintenant !
L'UMIH confirme sa position de leader incontesté dans la branche des cafés, hôtels et restaurants pour la 3e fois consécutive avec :
- 51,08% d'audience salariés marquant une progression significative de 3,5 points par rapport à 2021. Ce résultat dépasse aussi la performance historique de 2017 (50,31%).
- 68.65% d'entreprises adhérentes à une organisation professionnelle dans notre secteur.
De plus, l'UMIH double sa représentativité dans la restauration rapide par rapport à 2021.
Avec ces résultats, l'Umih redevient la seule organisation patronale de la branche à disposer du pouvoir de conclure seule des accords ou d'exercer un droit d'opposition, dans le cadre de la négociation sociale.
« En devenant président de l'UMIH il y a deux ans, mon objectif était de conserver et d'amplifier notre place de leader. C'est un succès collectif au service de la profession. Je salue le travail de tous les présidents Umih dans les départements et de nos collaborateurs. Merci également au SNEG &CO, à Culture Nuit et à l'UCHRA qui ont contribué à cette victoire. Avec cette position renforcée, l'Umih poursuivra avec détermination sa mission de représentation dans la négociation sociale de la branche et dans la défense des chefs d'entreprise des cafés, hôtels, restaurants, monde de la nuit et traiteurs. » Thierry Marx, président confédéral de l'Umih.
Catherine Jourdain intervient tant en conseil qu'en contentieux sur tout le territoire mais principalement dans le ressort de la Cour d'appel de Rennes : rédaction d'une mise en demeure, d'une assignation, intervention amiable, bail commercial .....
Profitez d'une réduction sur les honoraires en tant qu'adhérent UMIH
Victoire pour nos territoires ruraux et le travail de l'Umih :nvote transpartisan pour la création de licences IV en ruralité et sur le non-transfert des nouvelles licences.
Réservez vos places par mail pour boostez vos compétences et celles de vos salariés !
Pour plus d'informations, contactez Dylan : dylan.grimault@umihformation.fr / 07.83.76.38.96